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TRÈS BORDEAUX, TRÈS BIO
Dans cette station balnéaire, « locaux comme touristes sont demandeurs de Bordeaux », constate le caviste, qui y consacre un tiers de son offre d’un millier de références. « Je suis très sensible aux vins engagés, précise-t-il. Non seulement c’est plus écologique, logique et naturel, mais ces méthodes culturales sont aussi à l’origine de vins plus authentiques et représentatifs du terroir, avec un effet millésime plus net », selon lui. Parmi ces talents, le caviste a eu un coup de cœur pour le Château Haut-Terrier, découvert chez une consœur du Moulleau. « Je suis ravi de mettre à l’honneur le Blayais, un terroir qui propose de jolis flacons aux beaux rapports qualité-prix, comme ce domaine dirigé par un couple adorable, dont les vins sont excellents et bien positionnés en tarifs », détaille-t-il.
HAUT-TERRIER EN LUMIÈRE
« Née dans le vin, j’ai pris les rênes du Château Haut-Terrier aux côtés de mes parents en 2001, à l’âge de 26 ans, après avoir dirigé ma propre exploitation », raconte Sandrine Denechaud. Aujourd’hui, elle veille avec son mari Jérôme Lafon sur 87 hectares, principalement plantés en cépages rouges (avec une pincée de blanc), à l’origine d’une gamme de dix cuvées en deux couleurs en appellations Blaye Côtes de Bordeaux et Bourg, allant de « vins de plaisir festifs à des cuvées plus sophistiquées à apprécier entre amis connaisseurs ». De longue date, la famille Denechaud met un point d’honneur à pratiquer une viticulture respectueuse, sous label Terra Vitis depuis 2011 et Haute Valeur Environnementale de niveau 3 depuis 2019. « Nous effectuons un désherbage mécanique, utilisons principalement des produits biologiques ou de biocontrôle pour nos traitements, et limitons les sulfites dans les vins », expose Sandrine Denechaud. En plus de préserver la nature, les vignerons veillent aussi à accroître la biodiversité ambiante, déjà omniprésente grâce à de vastes champs et prairies et au voisinage de deux apiculteurs. De par la démarche Terra Vitis, le domaine a naturellement adopté une approche de gestion globale responsable, passant par exemple par « une politique de traçabilité et recyclage, le respect du voisinage avec une vigilance particulière aux nuisances sonores et aux traitements, ou une attention particulière au bien-être du personnel. »
Pour découvrir la belle palette de vins du domaine, en intérieur ou sur le joli patio aux tonalités boisées, rendez-vous à La Cave des Darons le samedi 17 juin à 20h. En plus des animations qu’il organise une à deux fois par mois, le caviste projette aussi de proposer bientôt des dégustations régulières mets-vins payantes mettant à l’honneur une région viticole.
« J’aime faire découvrir les méthodes culturales engagées mettant en avant la qualité des vignerons dans leur approche de leurs vignes et de leurs terres. » Yannick Longépé
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LES BONS PLANS DE YANNICK LONGÉPÉ #BORDEAUXLOCAL |
LES BONS PLANS DE SANDRINE DENECHAUD #BORDEAUXLOCAL |
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Ses vins #Bordeauxlocal incontournables L’exceptionnel Château Grand Corbin-Despagne (Saint-Emilion Grand Cru Classé) et deux rouges atypiques de Pessac-Léognan élevés en amphores : la cuvée Paul du Château Haut-Bergey et Acte II du Château Couhins-Lurton. Ses belles adresses #Bordeauxlocal Le restaurant L’Aillet (La Teste-de-Buch). Green by Colette, boutique, restaurant et salon de thé vegan à Arcachon. La Cabane de l’Aiguillon à Arcachon, pour buller et déguster des huîtres.
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Son vin de Bordeaux #Bordeauxlocal pour…
Un apéritif : Château Haut-Terrier blanc prestige (Blaye Côtes de Bordeaux) Un pique-nique : Château Haut-Gaussens (Bordeaux supérieur) Un dîner : la cuvée Prestige duChâteau Bacchus de Viaud (Côtes de Bourg) Ses belles adresses #Bordeauxlocal L’ostréiculteur La Cabane du Minbeau (Lège-Cap-Ferret). La chambre d’hôtes La Grange (Civrac-de-Blaye). Le restaurant Le Port d’Attache (Claouey). |
Artiste Associé Photographes
