
« VINS NATURELS »
Depuis le départ, les deux hommes se sont fixé une intangible ligne directrice : « faire des vins les plus naturels et vivants possibles, identitaires de leur terroir de naissance », tout en préservant la biodiversité alentour. Pour mener à bien cette noble entreprise, tout débute invariablement à la vigne, dans une démarche préventive plus que curative. Des couverts végétaux sont implantés quasiment tout au long de l’année, permettant de nourrir les sols et de se passer d’engrais dans cet écosystème préservé, dont une large zone classée Natura 2000 en bordure de Ciron. Mis au repos en hiver, les sols sont ensuite travaillés sous le rang durant la saison. Des travaux viticoles divers (ébourgeonnage, épamprage et effeuillage) sont menés manuellement pour favoriser la qualité de la récolte future et rendre la vigne plus résistante. Des moutons pâturent également entre les rangs pour un meilleur contrôle de l’enherbement. Cette bonne gestion a permis au domaine, qui n’utilise que des produits bio et biocontrôle de contact, de « traiter moins mais mieux, diminuant le bilan carbone et le tassement des sols dû à l’utilisation des tracteurs ». Pour accroître la biodiversité et protéger naturellement leurs vignes du gel, les frères Chaigneau ont replanté nombre de haies et d’arbres. L’ensemble de ces mesures a permis au domaine de décrocher sa certification Haute Valeur Environnementale de niveau 3, « un minimum, notre démarche allant même au-delà de l’agriculture biologique », rappelle Philippe Chaigneau. Au chai aussi, la naturalité pour guide, les vignerons pratiquent une vinification sans intrants jusqu’à l’entonnage, avec des doses finales de soufre très faibles, « afin de préserver les caractéristiques organoleptiques de chaque vin ». Ce minimalisme se poursuit jusqu’à l’embouteillage lors duquel « aucune technique moderne industrielle n’est utilisée, la filtration rare ou très légère si nécessaire, le collage banni ».
UNE BELLE PALETTE
Dix hectares sont actuellement en production, permettant la naissance de vins en toutes les couleurs, sur les appellations Barsac, Sauternes, Graves, Bordeaux Supérieur, Bordeaux Clairet. « Le Sauternes est ma passion, explique Philippe Chaigneau. Ces prestigieux liquoreux nous ont permis de rentrer dans nombre de beaux établissements, pour ensuite faire découvrir le reste de notre gamme », comprenant aujourd’hui neuf vins. « Nous adorons les cépages endémiques que nous replantons en sélection massale, à l’image des blancs sémillon petits grains et muscadelle, et des rouges merlot à queue rouge et noir, cabernets franc et sauvignon, et du petit verdot, dont nous sommes l’un des gros défenseurs, et qui est la star de la cuvée Eliott en monocépage ».
« Nous sommes en quête constante d’amélioration, pour proposer des vins authentiques et originaux ».
LEUR ACCORD METS-VINS FAVORI #BORDEAUXLOCAL
Un Barsac avec un jambon de porc noir gascon.
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LEURS ADRESSES #BORDEAUXLOCAL |
LEURS VINS DE BORDEAUX POUR… |
Sur le Bassin : à La Teste, les restaurants L’Aillet, très belle cuisine locavore digne des plus grands, Le Bistro 50, 7-8 viandes au choix et une belle carte de vins.
A Bordeaux, la cave Cousin & Cie, et Symbiose, bistronomie locavore et bar à cocktails. A Illats, l’éleveur de porcs noirs gascons Adrien Bucquet.
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Un pique-nique #Bordeauxlocal : la cuvée K du Château Massereau (Bordeaux supérieur), assemblage à égalité des cépages rouges du domaine et meilleur vin de cassecroûte au monde !
Un dîner #Bordeauxlocal : le rouge du grand cru classé de Saint-Emilion Château Guadet.
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Artiste Associé Photographes


