Paul-Henry Nerbusson, Château Lagarde – Blaye Côtes de Bordeaux
“Avant la viticulture, c’est dans les grandes cultures que l’ingénieur Paul-Henry Nerbusson a débuté sa carrière professionnelle. Plus précisément dans les bureaux du Ministère de l’Agriculture, avant de revenir au plus près de son terroir natal du Poitou. En plus de la gestion d’une exploitation céréalière dans les Deux-Sèvres, il s’envolera en 1995 vers le Maroc, où il conseillera durant 25 ans toutes les références du secteur des grandes cultures et de l’élevage, avant d’acquérir sur place sa propre exploitation céréalière. Mais « avec l’arrivée des nouvelles méthodes de travail, il me restait un peu de temps, confie en souriant l’agriculteur, alors j’ai commencé mon investissement viticole d’abord dans le Haut-Poitou à partir de 1996 et durant douze ans, puis en 2000 en rachetant le Château Lagarde à Blaye. ”
3 octobre 2024
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Château Lagarde

DES VINS PLAISIR 

 

Perpétuellement animé par un souci de constance qualitative, « j’ai choisi de toujours conserver une exploitation à taille humaine et de travailler avec le plus grand naturel possible », explique le vigneron, désireux de ne pas « industrialiser ses vins ». Au vignoble, l’exploitant cultive donc ses vignes « depuis des années sans chimie, en suivant le rythme de la nature et en s’adaptant à elle », et minimise au maximum ses interventions au chai. Afin de proposer des nectars rouges quasi-immédiatement accessibles dans le verre, toutes les cuvées du domaine jouissent d’un élevage long, qu’il soit en barriques ou en foudres, voire combiné avec des amphores favorisant la souplesse. « Ma règle, c’est le plaisir, insiste Paul-Henry Nerbusson. Quand un client m’achète douze bouteilles et me dit s’être régalé, je suis ravi ! » Pour éviter tout décrochage et déception éventuelle, le Château Lagarde ne produit d’ailleurs pas de vin dans les millésimes estimés moins favorables. Une philosophie exigeante qui plaît particulièrement aux restaurateurs et cavistes, « relais essentiels de qualité » représentant la large majorité de la clientèle du Château Lagarde, mais a aussi su séduire certains ambassadeurs célèbres, à l’image par exemple du grapheur Jace qui crée depuis trois ans une étiquette inédite et distribue ces cuvées par son réseau.

 

DESSINER LE FUTUR 

 

Pour continuer à écrire l’histoire de son domaine, Paul-Henry Nerbusson entend bien s’appuyer sur ces acquis, tout en déployant de plus en plus une activité œnotouristique. De longue date, le propriétaire accueille déjà des petits groupes à la propriété pour des visites-dégustation, mais aussi sur son carrelet sur l’estuaire de la Gironde. Pour prolonger cet accueil, « j’ai envie d’organiser sur place des événements comme des petits mariages ou des séminaires », annonce-t-il. À suivre, donc.

« L’Aïnhoa jouit d’une belle image, mes vins et la cuisine de Marie font un beau mariage ! » 

 

SON ACCORD METS-VIN FAVORI #BORDEAUXLOCAL  

Nos cuvées Excellence et Prestige, respectivement élevées 12 et 24 mois, avec magret de canard.

 

SES BELLES ADRESSES     #BORDEAUXLOCAL

SON VIN  #BORDEAUXLOCAL POUR  

La fabuleuse cave A la Vigne au Ferret, tenue par un passionné, et La Petite Cave de Blaye des Sud-Africains tombés amoureux de l’appellation et de Bordeaux.

 A Blaye, L’Aïnhoa et Le Clos de la Marina, une adresse extraordinaire, bar à vin et restaurant repris par deux jeunes, une cuisine française dans un cadre magique.

 

 

 

 

 

 

Un apéritif : le blanc du Château La Raz Caman (Blaye Côtes de Bordeaux).

Un pique-nique : Château Monconseil Gazin (Blaye Côtes-de-Bordeaux).

Un dîner : notre cuvée amphore ou Château Cantinot (Blaye Côtes-de-Bordeaux).

 

 

 

 

 

 

 

Château Lagarde

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