Olivier Bernard – Domaine de Chevalier, Pessac-Léognan
““Je suis un bâtisseur, j’aime reprendre des propriétés, planter des vignes et aller à la recherche de l’expression de nouveaux terroirs.” Et dans cet exercice, Olivier Bernard excelle, lui qui est aujourd’hui à la tête de quelque 200 hectares de vignes répartis entre les appellations Graves, Pessac-Léognan et Sauternes, avec pour navire amiral le cru classé de Graves Domaine de Chevalier, acquis en 1983 par sa famille.”Depuis quatre décennies, année après année, jour après jour, j’ai fait beaucoup de choses sur ce vignoble de Pessac-Léognan”, raconte le vigneron. A commencer par un triplement de la surface de vignes, pour atteindre actuellement une soixantaine d’hectares. Perpétuellement guidé par une quête d’équilibre, persuadé qu’"un grand vin a tout sans rien de trop", Olivier Bernard produit sur la propriété quatre cuvées rouges et blanches. ”
6 juillet 2023
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40 ANS D’ENGAGEMENT 

 

Au sein de ce raisonnement global de qualité, « l’environnement est un sujet majeur », rappelle le vigneron. On le comprend aisément en pénétrant sur ce domaine préservé à l’abri des regards, véritable clairière encerclée par une forêt régulatrice de climatologie et vectrice d’une « biodiversité extraordinaire, qui est l’un des secrets de Chevalier ». Conscient d’avoir « une grande responsabilité », le propriétaire mène « progressivement, année après année, sans excès mais fermement » les adaptations nécessaires sur ce chemin vertueux. Pionnier en matière de développement durable, il a par exemple fait installer dès 1996 l’une des premières stations d’épuration du secteur, permettant aujourd’hui de retraiter toutes les eaux usées des bâtiments, chais, bureaux et habitations, pour les réutiliser dans des arrosages ou des bassins. « Depuis quarante ans, je profite de chaque augmentation de surface viticole pour aménager des retenues d’eau », précise-t-il, non seulement afin de ne pas engorger les fossés alentour en cas de fortes pluies, mais aussi pour favoriser l’accueil d’une flore et faune diversifiées. Depuis une dizaine d’années, la production a été orientée vers l’agriculture biologique. Les blancs des différentes propriétés seront tous certifiés l’an prochain, les rouges en 2024, et 70 % des surfaces sont déjà cultivées en biodynamie.

 

CAP SUR DEMAIN

 

« Hier m’intéresse mais demain me passionne, affirme avec conviction Olivier Bernard. Nous devons toujours être tournés vers le futur, afin de laisser une meilleure terre en partant que celle que nous avons trouvée en arrivant. » Avec le souci de s’adapter au mieux au réchauffement climatique, le propriétaire, qui a déjà fait installer des panneaux photovoltaïques sur les toits permettant aujourd’hui une quasi-autonomie énergétique, a aussi enclenché des travaux de remaniement des toitures, pour une isolation maximale face aux étés caniculaires. « Je plante également des vignes avec des densités de plantation différentes, qui entreront en production pour le grand vin dans vingt ans », ajoute- t-il. Responsable et visionnaire, assurément.

 

« Nous sommes toujours en route pour faire mieux, c’est un formidable challenge ! » 

 

 

SES BELLES ADRESSES #BORDEAUXLOCAL

SON VIN DE BORDEAUX POUR…

Le caviste L’Esprit des vins à Léognan, un endroit fabuleux !

Millésima au Cap Ferret, pour un choix admirable.

Sur le Pyla, La Co(o)rniche, un spot toujours magique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un apéritif #Bordeauxlocal : Un Bordeaux blanc sec Lune d’argent 2018 du Clos des Lunes, dominé par le sémillon, qui développe avec la garde une maturité et une expression aromatiques très intéressantes.

Un pique-nique #Bordeauxlocal : Un rosé ou un rouge un peu frais, par exemple un second vin 2017 de Pessac-Léognan.

Un repas à domicile #Bordeauxlocal : Un grand vin rouge de Pessac-Léognan 2018, un très beau millésime entre puissance, fraîcheur, équilibre et élégance. Un super rapport qualité-prix autour de 20-30 €.

 

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Domaine de Chevalier

 

 

Artiste Associé Photographes

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