
FRAIS, MAISON, LOCAL
Au Bœuf Pop, les Norton dupliquent en l’étoffant la formule qui a fait leur succès en tant que traiteur : « une qualité à la française et une quantité à l’américaine », autour de deux entrées et deux viandes grillées accompagnées d’alléchantes frites. « Que du frais, du maison et du local, grâce à un panel de fournisseurs quasi tous hypracentralisés dans un rayon de 20-30 km autour de Bazas, précise le restaurateur. La meilleure garantie d’éviter le gaspillage et la pollution générée par les transports ! » Sur ses terres, le bœuf de Bazas – en plusieurs déclinaisons crues ou cuites – est naturellement roi, fourni service par service par la boucherie locale Charrier, elle-même approvisionnée auprès de l’éleveur Sébastien Manseau. Les canards proviennent d’un élevage proche, et le porc est élevé en plein air à Bazas par Timothé Sbrissa. Dans cette même philosophie éthique, les commerçants suivent le rythme de la nature pour le fromage de chèvre issu du village voisin de Préchac, à la carte seulement lorsque les chevrettes mettent bas, et pour les légumes fournis par Rémi Doux.
CLIENTS VIGNERONS
Côté vin aussi, la quinzaine de références en trois couleurs provient quasi exclusivement du vignoble de Graves, dans un rayon maximum de 20 km autour du restaurant. « Les vignerons sont tous des clients, avec la même façon de voir les choses que nous, notamment en ce qui concerne une agriculture propre », précisent les Norton. Livrant leurs vins en personne au Bœuf Pop, ils sont ensuite conviés à manger sur place en toute convivialité. Parmi ces jolis flacons aux tarifs accessibles, le couple a eu un coup de cœur en rouge et blanc pour les « excellents vins abordables » du Château Caillivet, créés par Guilain Latournerie, « un ami de longue date et un jeune vigneron qui mérite d’être mis en lumière ».
FAIRE VIVRE LE TISSU LOCAL
Responsable et solidaire, la démarche des Norton l’est jusqu’à la gestion de la douzaine de membres de son équipe, résidant tous à Bazas ou à proximité. En cuisine, pas de hiérarchie mais un véritable esprit d’entraide sportive, et au service, uniquement des « profils non-professionnels, adorables et avec nos valeurs ». Fermé les dimanches et lundis, le restaurant n’ouvre, outre les midis, que les vendredi et samedi soir. « Pour que les gens soient contents de venir travailler, il faut qu’ils aient du temps personnel pour eux et gagnent bien leur vie », affirme, convaincu, le restaurateur. Une approche récompensée par la fidélité des équipes mais aussi des clients, l’établissement affichant quasiment complet au quotidien.
« Plus il y aura d’initiatives comme #Bordeauxlocal pour défendre et expliquer les terroirs et les produits locaux, mieux ce sera ! »
LEUR TOP 3 #BORDEAUXLOCAL
À visiter pour un vrai dépaysement, les châteaux de Cazeneuve et Roquetaillade.
Pour se balader, les bords du Ciron avec leur forêt primaire de hêtres, qui n’existe nulle part ailleurs en France.
Le marché de producteurs du samedi matin à Bazas sur la place de la cathédrale, magique pour une plongée au Moyen-Âge.
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LEUR PRODUIT #BORDEAUXLOCAL INCONTOURNABLE |
LES VINS DE BORDEAUX INDISPENSABLES DANS LEUR CAVE #BORDEAUXLOCAL |
La spécialité du restaurant depuis l’ouverture, le steak tartare de bœuf de Bazas avec ses frites et sa salade, accompagné d’un vin rouge de Graves. | Château Caillivet évidemment et Château Réaut (Cadillac Côtes de Bordeaux), dont nous sommes actionnaires depuis le départ, le vin rouge le plus vendu au restaurant. |
Artiste Associé Photographes