POUR TOUTES LES ENVIES
À découvrir du lundi au vendredi (midi et soir), confortablement lovés dans des fauteuils et canapés en satin ou velours autour d’une table basse, au comptoir de bar chiné ou sur la paisible terrasse arborée, la proposition culinaire s’est elle aussi réinventée avec cette nouvelle identité. À partir d’une matière première toujours sourcée avec soin, la « cuisine contemporaine mâtinée de touches de retour de voyage » de Julien Cruège se déguste désormais – en plus des menus déjeuner (26 ou 31 €) et dégustation en cinq services (65 € ou 96 € avec accords mets-vins), ainsi que des suggestions quotidiennes -, en petites portions à commander dans l’ordre désiré, pour « plus de convivialité et de partage. » À ne pas manquer par exemple cet automne : les couteaux avec une vinaigrette à croquer aux herbes fraîches, la terrine de canard et pickles de champignon, le canard fumé/rôti avec sa mousseline de potimarron praliné et jus de canard à l’arabica, ou encore le crémeux à l’huile de noix, poires pochées et streusel noisettes. Chaque jour également, un repas à emporter est proposé (27 €).
#BORDEAUXLOCAL, NATURELLEMENT
« La démarche de consommer de saison et au maximum local est naturelle et évidente depuis toujours pour nous, affirme le chef. En termes de coût, fraîcheur et qualité, c’est la meilleure des garanties. » Outre les ingrédients faisant la part belle au français et surtout au régional, l’offre en vins, 100 % hexagonale, est pour plus de moitié bordelaise. « En régulière évolution en fonction de nos trouvailles, dégustations et des opportunités », la proposition s’appuie aussi sur quelques incontournables, à l’image de la famille Meffre et de son Château du Glana à Saint-Julien-Beychevelle (Médoc), à la carte depuis une vingtaine d’années. « Nous apprécions autant leurs vins qualitatifs et réguliers à chaque millésime, que le rapport humain que nous entretenons avec eux, primordial pour nous », expliquent les Cruège.
RESPONSABLES
De son passage jadis chez le célèbre chef bordelais Jean-Marie Amat, Julien Cruège a gardé une sensibilité toute particulière à la prévention du gaspillage, complémentaire à la démarche de sourcing local. « En cuisine, je regarde toujours dans les poubelles quand nos employés travaillent, nous avons un composteur et recyclons les huiles de friture, les cartons, le verre, les métaux », détaillet-il. Soucieux de s’améliorer sans cesse, Satine & Bodandy s’est soumis à un audit dans le cadre des Eco-Défis lancés par la CCI Bordeaux Gironde. Bilan : une démarche déjà complète avec peu de leviers d’amélioration, au plus grand bonheur de Julien et Myriam Cruège.
« Les vignerons bordelais ont su se remettre en question et évoluer, pour faire bouger les lignes. »
LEURS BELLES ADRESSES #BORDEAUXLOCAL |
LEURS DERNIÈRES DÉCOUVERTES #BORDEAUXLOCAL |
L’Avant comptoir du palais (place du Palais), adresse conviviale à la jolie cuisine de bistrot et aux belles références de vins de Bordeaux. Un peu notre cantine !
Le Prince Noir (Lormont), pour la cuisine de produits sans chichi de Vivien Durand, qui rejoint ma vision de la cuisine. On s’y retrouve dans l’assiette, le service, l’accueil. L’Auberge Saint-Jean (Saint-Jean-de-Blaignac), établissement familial un peu comme le nôtre, lui en cuisine, elle en salle. Une belle proposition dans l’assiette et le verre, on n’est jamais déçus !
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Le restaurant Ishikawa (rue du Hâ), tenu par un Japonais qui travaille les produits locaux à la sauce japonaise.
Le Château Peyrat (Graves) pour ses jolis vins rouges, blancs et pétillants naturels.
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Artiste Associé Photographes