Marie Betouigt, L’Aïnhoa – Etauliers
“J’ai un parcours atypique, annonce d’emblée Marie Betouigt. Je suis née dans les chevaux de course, j’ai longtemps exercé dans cet univers, et puis j’ai eu envie de changer de milieu en 2013. » Pour sa reconversion, ce sera la restauration, « un univers qui m’a toujours plu et attirée », confie-t-elle. La jeune femme fait ses premières armes à Toulouse, au restaurant Les Ecuries de la Tour. Quelques mois plus tard, c’est par amour que cette Tarn-et-Garonnaise prendra le chemin de la Gironde pour y écrire la prochaine page de sa vie. Après un Certificat de Qualification Professionnelle cuisine à l’école hôtelière du lycée professionnel de Blaye, la voilà derrière les fourneaux pendant trois années comme chef de cantine, ainsi que les week-ends et jours fériés dans un restaurant du Blayais, dont elle sera ensuite responsable durant deux ans. Jusqu’à ce qu’elle se sente prête à voler de ses propres ailes.”
3 octobre 2024
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L'Aïnhoa

JUSQU’À L’AÏNHOA

 

Depuis le 8 juin dernier, Marie Betouigt est sa propre patronne. Ne trouvant pas son bonheur sur Blaye pour créer son restaurant, elle choisit la commune voisine d’Etauliers, et plus précisément la zone de la gare, en association avec Michel Daleme, propriétaire du lieu. « Je ne voulais pas d’un établissement généraliste, mais plutôt d’un restaurant concept, explique-t-elle. Etant amoureuse du Pays-Basque, j’ai décidé de me consacrer à cette cuisine. » Et d’emblée, la sauce prend. « On ne s’attendait pas à avoir dès le départ une telle fréquentation, on est trop contents », confie, sourire aux lèvres, la restauratrice. Tous les jours (sauf le lundi), midi et soir, en salle ou en terrasse, L’Aïnhoa propose un menu ouvrier à 17€ ou une carte à connotation basque, à base de jolis produits dénichés durant un an et demi au fil des pérégrinations de Marie Betouigt sur place, tels que la daurade, les côtelettes d’agneau, le jambon Donibane, les chipirons ou encore la txistorra. Petit plus, l’établissement dispose d’un four à braises « qui change tout pour la cuisson, avec de formidables saveurs », assure, enthousiaste, la commerçante.

 

GASTRONOMIE BASQUE ET VINS BORDELAIS

 

Pour accompagner ces saveurs basques, Marie Betouigt a tout naturellement pris le parti du vignoble local, à travers une carte d’une vingtaine de références, quasi-intégralement bordelaise. « Je suis dans la région depuis 25 ans, je suis devenue chauvine, expose-t-elle en souriant, il me semble normal de représenter dignement les vins de Bordeaux. » Au fur et à mesure des millésimes, la restauratrice a fait la connaissance de nombre de vignerons bordelais, parfois spontanément venus lui présenter leurs vins. Dans son offre, le Blayais occupe la tête d’affiche sur ses terres, également accompagné d’autres terroirs locaux tels que Pessac-Léognan, Saint-Estèphe, Saint-Emilion notamment. Depuis la rentrée, pour faire découvrir ces jolis flacons, des accords mets-vins sont proposés les week-ends.

« Très appréciée des clients, la cuvée Prestige du Château Lagarde s’allie parfaitement avec notre cuisine. »

 

SON AUTRE COUP DE COEUR VIN #BORDEAUXLOCAL  

La très bonne et fruitée cuvée Vieilles vignes du Château Les Bertrands (Blaye Côtes de Bordeaux), délicieuse avec des viandes rouges et des fromages, qui a reçu le prix Féminalise.

 

SES BELLES ADRESSES      #BORDEAUXLOCAL

SON PRODUIT #BORDEAUXLOCAL INCONTOURNABLE  

Les restaurants de Blaye, je vais manger chez eux et
ils viennent chez moi ! 
Le Gavroche à Blaye, j’aime ces deux restaurateurs
et leur cuisine.

L’Atelier des Faures à Bordeaux, une cuisine hyper originale, toujours majestueuse et réussie.

Château La Botte, (Blaye Côtes de Bordeaux), pour déguster, acheter les vins et découvrir le petit musée du domaine. 

 

 

La daurade cuisinée à la Basque avec notre
sauce L’Aïnhoa.
 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Aïnhoa Etauliers 

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