LE LOCAL, À DÉGUSTER AU POIDS
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h, avec la volonté d’être « abordable à tous les budgets et préférences alimentaires », RestÔ&Cie propose le midi sur place ou à emporter un buffet au poids (2,60€ les 100g). Chaque jour, quatre propositions chaudes et quatre froides sont concoctées par Nicolas Cajal selon les produits de saison, intégralement sourcés auprès de producteurs régionaux. Les canards viennent du Moulin de Labat (Landes), les viandes bio de la ferme de Malledent (Dordogne), le gouda de la fromagerie Beauséjour (Gironde-sur-Dropt), et les fruits et légumes, « quasiment tous bio » sont fournis par les maraîchers des Saveurs du bois du roc (Monestier) et les Nouvelles Fermes de Lormont, « défenseurs d’une agri- culture locale, saine et durable. » Cinq ou six références sont d’ailleurs en vente chaque jour sur place. Avec un « objectif zéro gaspillage », RestÔ&Cie commercialise à partir de 14h30 les restes à un tarif -20%, à emporter dans des contenants réutilisables ou recyclables, ou les retravaille le lendemain.
Du côté des vins aussi, les vignerons respectueux de la nature ont la préférence du couple, à l’image du Château de Chainchon, en agriculture biologique, dont les restaurateurs proposent les cuvées « Circus » et « Le soutien-gorge rouge », « deux supers rapports qualité-prix au packaging original », ou encore du Château Turcaud en Entre-deux-mers. Pour « dénicher de nouvelles vigneronnes engagées sur l’environnement », le couple collabore avec la sommelière Margot Brasseur.
LA FIBRE SOCIALE
De l’ADN du projet, la préoccupation inclusive et l’envie de transmission se manifestent sous plusieurs formes. Derrière les fourneaux, « nous accueillons toute l’année des stagiaires moyenne ou longue durée, des profils en insertion ou réinsertion à partir de la 3e, des personnes en situation de handicap, ou simplement des gens qui veulent acquérir des compétences en cuisine », explique Magali Baillet. Des ateliers cuisine gratuits se déroulent dans les lieux chaque mercredi matin, les participants ensuite conviés à déguster leur réalisation avec les restaurateurs. Depuis début septembre, le couple a aussi pris possession d’un nouveau local juste en face du restaurant, pour proposer quotidiennement aux nombreux étudiants alentours et aux demandeurs d’emploi une offre de snacking à emporter à tarif doux.
Pour partager leur savoir-faire et leur approche responsable, les restaurateurs organisent une fois par saison un marché réunissant producteurs régionaux et créateurs locaux, et sont présents lors de chaque spectacle de cirque sur l’esplanade des Terres Neuves, et de la trentaine de dates de spectacles à la Manufacture de chaussures à Bègles, voisine de ChapitÔ.
« Nous travaillons à former nos équipes aux vins de Bordeaux pour gagner en compétences et mieux en parler aux clients. »
3 BONNES RAISONS DE REJOINDRE #BORDEAUXLOCAL
Faire partie d’un mouvement fédérateur autour de valeurs partagées, pour se retrouver et échanger.
Promouvoir le patrimoine bordelais.
Devenir les ambassadeurs de la région et des vins de Bordeaux.
LEUR PRODUIT INCONTOURNABLE #BORDEAUXLOCAL
Les cèpes des Landes et de Gironde, préparés à la persillade et mis en conserve pour les paniers de Noël.
LEUR DERNIÈRE DÉCOUVERTE #BORDEAUXLOCAL
Le kiwano des Saveurs du bois du Roc, un légume cucurbitacé à manger cru comme un concombre, ou en dessert à la cuillère avec du sucre vanillé.
LEUR BONNES ADRESSES #BORDEAUXLOCAL |
Le Château de Chainchon et le Château Turcaud. Madame Pang (rue de la Devise, Bordeaux), pour ses cocktails et sa délicieuse cuisine. La cabane à huîtres Cayouckette à Gujan- Mestras, pour ses très bons produits et avec son cadre très sympa. |
Artiste Associé Photographes