
DES TERRAINS AUX RAISINS
La détermination et la fibre visionnaire, tels sont deux des traits caractéristiques de la personnalité de Laurent Cisneros, parmi ceux qui lui ont permis d’écrire les différents chapitres de sa vie. Le premier se jouera entre les terrains de football, où le jeune homme excellera durant dix ans jusqu’à tutoyer l’univers professionnel à l’AS Cannes, et des études commerciales. C’est avec le même succès que Laurent Cisneros reprendra en 1995 l’entreprise familiale de chauffage-plomberie-climatisation, et la développera fortement au niveau régional durant quinze ans. « En 2010, le temps était venu pour moi de m’enraciner dans le terroir viticole, raconte-t-il. J’avais un lien émotionnel avec Bordeaux et, amateur de vin, j’avais été sensibilisé à cet univers enfant, dans un village viticole près de Madrid où travaillait une partie de ma famille. » Comme un signe du destin, Laurent Cisneros entend parler du Château de Rouillac, alors en vente depuis plusieurs années. « En cinq minutes j’ai décidé que notre chemin de vie familial passerait par-là, se remémore-t-il. Et en deux mois, la vente était conclue. » Le voilà donc en janvier 2010, prenant ses quartiers avec son épouse, leurs trois filles, leurs chiennes et leurs chevaux, sur ce domaine jadis possédé par le Baron Haussmann.
ENTRE TRADITION ET VISION CONTEMPORAINE
Dès son arrivée, la vision de Laurent Cisneros pour le domaine est claire : le structurer dans le respect de son histoire, tout en l’inscrivant dans le XXIe siècle. Le nouveau propriétaire commence par s’encadrer d’une équipe technique solide, inchangée depuis le départ. Côté vignoble – passé de 16 à 26 ha de vignes d’un seul tenant -, la viticulture se veut vertueuse grâce à un travail sur le vivant, pour créer en rouge et blanc des « vins de terroir, fins, soyeux, équilibrés, aptes à la garde ». Des travaux titanesques sont aussi lancés sur les bâtiments, entre le chai rendu basse consommation, la création d’un cuvier, la rénovation des jardins à la française, celle des écuries, et l’instauration d’une boutique et de salles de séminaires. Ces derniers espaces se mettent au service d’une proposition œnotouristique pluriforme (visites, séminaires, événements) pour particuliers et entreprises, initiée dès 2010 « pour partager l’aventure familiale », détaille l’entrepreneur-vigneron qui travaille main dans la main avec son épouse et sa fille aînée Mélanie. Aujourd’hui, l’offre en vins se laisse découvrir en trois gammes autour du Château de Rouillac et du Dada de Rouillac rouges et blancs en appellation Pessac-Léognan, et de Little Dada, « vins de Bordeaux pleins de fraîcheur et vivacité » en trois couleurs. Fait rare à Bordeaux, l’ensemble de ces cuvées est distribué en France et à l’export directement par le domaine. Ces références sont à retrouver aux côtés d’autres vins, produits d’épicerie et accessoires artisanaux très #Bordeauxlocal réunis sous la marque Maison Cisneros, à la boutique du château, en ligne sur maisoncisneros.com et chez une sélection de cavistes.
« Rouillac est bien plus que notre dada, on lui donne tout ce que l’on est, avec passion et émotion ! »
SON ACCORD METS-VIN FAVORI #BORDEAUXLOCAL
Un chocolat noir avec un vin rouge légèrement frais, je finis la tablette et la bouteille !
![]() |
![]() |
SES BELLES ADRESSES #BORDEAUXLOCAL |
SES VINS DE #BORDEAUXLOCAL POUR |
Aux Chartrons, La Cabane Cent Un, une amie de Mélanie, un bistrot spécialisé dans les huîtres, avec un air de Bassin, authentique et frais.
Le brunch de l’Hôtel Ha(a)ïtza au Pyla, le buffet le plus incroyable que je connaisse, et à La Teste, le Café Ha(a)ïtza, une brasserie chaleureuse, intemporelle et accessible.
|
Un apéritif : le Graves blanc du Château de Lionne.
Un pique-nique : tous les seconds vins blancs comme rouges de Pessac-Léognan. Un dîner : Domaine de Chevalier rouge (Pessac-Léognan) , un vin épaulé mais toujours onctueux, fin et frais.
|