Cuisine métissée
« Enfant, je passais mon temps en cuisine avec ma mère et ma grand-mère, elles m’ont transmis l’amour des produits du terroir et de la région », raconte le chef. Aujourd’hui, pour surprendre le dégustateur, il aime « twister » cette base locavore « à sa sauce » grâce à une pincée d’influences venues d’ailleurs, que ce soit du Bassin méditerranéen, d’Afrique ou du Nord. Afin de toujours privilégier des ingrédients frais, la carte est volontairement courte, avec une formule renouvelée chaque midi.
Complice incontournable de cette cuisine savoureuse et vivante, la carte des vins est riche d’une soixantaine de références, pour certaines glanées au cours de l’expérience de Frédéric Vigouroux en tant que chef à domicile auprès des châteaux bordelais, pour d’autres agrégées au fil des ans. « Je connais personnellement 70% des vignerons de ma carte, dont beaucoup sont devenus des amis », confie-t-il. Parmi eux notamment, la famille Meynard au Château Bois Malot à Saint-Loubès, Danielle Meunier du Château Haut Segottes (Saint-Emilion), la famille Le Grix de la Salle au Château Le Grand Verdus (Sadirac), la famille Dufour au Château Simon (Barsac), Bénédicte et Grégoire Hubau au Château Moulin Pey Labrie (Fronsac).
Le Bouchon Bordelais et La Vrille Têtue
Dans ce paysage d’amitiés viticoles, le domaine de La Vrille Têtue est entré récemment en scène. « Il y a huit ans, des clients gastronomes m’avaient posé une bouteille sur le comptoir pour me faire découvrir ce vin », raconte Frédéric Vigouroux, qui garde le souvenir d’un vin « très simple et très sincère. » Alors, quand le chef aperçoit à nouveau un nectar de La Vrille Têtue chez sa compagne, résidant non-loin du domaine, il décide d’aller rendre une petite visite sur place à Pascal Brandeau. « Cette rencontre, c’est un pur bonheur, je me suis pris d’amour pour ce vigneron-paysan, confie le cuisinier. Je le trouve génial, j’apprécie son approche. On sent l’osmose, la relation sentimentale entre sa vigne et lui. » Reflets de la personnalité de leur créateur, les vins aussi ont séduit le cuisinier. « J’adore cette vivacité, le fruit qui vous pète à la figure, ce dynamisme, cette joie qui se dégage, le côté canaille de son Bordeaux Supérieur à la simplicité absolue. » Avec la volonté de « rester accessible au plus large nombre de clients », le restaurateur le propose au tarif de 18€.
Ses jolis produits #Bordeauxlocal
Les champignons pleurotes roses de Claveau (Bacalan), les jus de fruit Meneau à Saint-Loubès, les pommes de Dominique Gayeri (Saint-Vincent-de-Paul), les escargots la Perlotte à Loupiac-de-la-Réole.
3 bonnes raisons de rejoindre #Bordeauxlocal
« La promotion et la valorisation de la production locale, le réseau et le partage. »
Sa bonne initiative écolo #Bordeauxlocal
Depuis l’automne, le chef travaille avec « Les Détritivores », association de récupération de biodéchets basée à Darwin, qui lui a permis de réduire de 64 % son volume de déchets.
SA BONNE ADRESSE #BORDEAUXLOCAL SON BON PLAN #BORDEAUXLOCAL
La boulangerie Antone (rue Laseppe à Bordeaux), Les paniers maraîchers bio de Blanquefort
qui fabrique tous ses levains sur place. et Eysines à récupérer au parc-relais TBM de Ravezies.
Artiste Associé Photographes