
PINDEFLEURS, LA RENAISSANCE
Dès son acquisition, Dominique Lauret s’est attelée à rénover ce domaine, « au départ quasiment à l’état de ruine », rapporte Pierre Lauret. La chartreuse – où vivent d’ailleurs aujourd’hui Bernard et Dominique Lauret – est rénovée, l’équipement viticole renouvelé et un nouveau chai, plus opérationnel et fonctionnel, sort de terre en 2009. C’est aussi l’année où, à la grande joie de la propriétaire, sa fille aînée Audrey, alors âgée de 23 ans, se joint à elle dans cette aventure viticole. Tout naturellement, en 2016, c’est au tour de son frère Pierre, de deux ans son cadet, de revenir sur ces terres pour gérer la partie commerciale et la communication, son domaine de prédilection suite à une première carrière en tant que chef de projet digital. ».
CAP SUR L’AVENIR
Depuis toujours baignés dans le milieu viticole, Audrey et Pierre Lauret ont à cœur de préserver et faire prospérer le précieux patrimoine, naturel notamment, entre leurs mains. « Nous n’utilisons pas d’herbicides, pratiquons des traitements très raisonnés et plantons des semis tous les ans après les vendanges pour enrichir nos terres », détaille Audrey Lauret. Guidés par la devise « une année, un nouveau projet », frère et sœur ont enclenché un programme de plantation de haies pour diversifier la faune et la flore. Avec à terme la volonté de refermer l’ensemble des îlots de vignes avec des haies, ils œuvrent désormais en ce sens en concertation avec le Conseil des Vins de Saint- Emilion. Les exploitants commencent également à introduire des nichoirs à chauves-souris, prédateurs naturels de certains insectes nuisibles à la vigne. Toujours avec cette perspective de diversification, avec l’appui d’un paysagiste, les vignerons travaillent actuellement sur un projet d’aménagement d’un verger, qui devrait prendre place autour du château d’ici deux ans.
LA CARTE DE L’OENOTOURISME
Pour faire découvrir largement leur domaine, leurs engagements et leurs vins, les Lauret proposent depuis août dernier des visites payantes (au tarif de 8 €), à l’attention des particuliers comme des professionnels. Pour aller encore plus loin, ils ont aussi fait appel à un architecte afin de développer une salle de réception, dotée de cuisines professionnelles. « Nous avons dans l’idée de faire venir des chefs professionnels dans un restaurant éphémère, et peut-être pourquoi pas un jour d’installer là aussi un partenariat avec Loulou. », annoncent-ils. Cet ensemble devrait être opérationnel d’ici quelques mois.
« LouLou., ce sont des amis d’amis qui sont devenus nos amis. Nous les remercions de nous suivre avec fidélité depuis le départ ! ».
LEUR ACCORD METS-VINS FAVORI #BORDEAUXLOCAL
Une joue de bœuf et un Fronsac 2015, une appellation qui mérite d’être connue, par exemple un Château Dalem.
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LEURS BELLES ADRESSES #BORDEAUXLOCAL |
LEURS VINS DE BORDEAUX POUR… |
Dans le quartier Saint- Pierre (Bordeaux), LouLou., évidemment, et le bar à vin Aux quatre coins du vin (rue de la devise), qui nous suivent tous deux depuis le début.
A Bordeaux, rue du Puits Descujols, le restaurant Le Mazal. Aux Capucins (Bordeaux), le Cochon Volant.
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Un apéritif #Bordeauxlocal en terrasse : chez les Vignobles Dulon, le Crémant de Bordeaux blanc ou le blanc sec Château Grand Jean.
Un repas #Bordeauxlocal : Château Jouanin (Castillon Côtes de Bordeaux), un excellent rapport qualité-prix (6,40 €).
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Artiste Associé Photographes


